Si vous êtes résident fiscal en Italie, vous payez des impôts sur les revenus liés à vos activités dans ce pays. Le système en vigueur en Italie est généralement celui de la retenue à la source.
Afin d’éviter une double imposition, une Convention fiscale a été signée entre la France et l’Italie, le 5 octobre 1989. Elle est entrée en vigueur le 1er mai 1992. Elle a été publiée au Journal officiel du 8 mai 1992. Pour chaque catégorie de revenus, elle répartit le droit d’imposition de chaque pays et prévoit des mécanismes d’élimination de la double imposition.
Si vous avez en outre en France des revenus immobiliers (fonciers ou plus-values), ces revenus sont imposables en France. Le contribuable résident fiscal à l’étranger qui possède en France un bien immobilier ou qui y perçoit différentes sources de revenus et qui reste, à ce titre, imposable au regard des dispositions de la convention fiscale passée entre la France et l’Italie, doit établir chaque année une déclaration de revenus auprès du Service des Impôts des Particuliers des non-résidents en France 10, rue du Centre – 93463 NOISY LE GRAND CEDEX Tél : 00 33 1 57 33 88 88 E-mail : nonresidents@dgfip.finances.gouv.fr.
Les formulaires pré-remplis de déclarations d’impôts en France sont envoyés directement au domicile des ressortissants français dont l’adresse en Italie est connue du service des Impôts. Les formulaires de déclarations d’impôts en France sont disponibles sur le site internet : www.impots.gouv.fr
Enfin, il est possible de remplir une déclaration d’impôt directement par internet en consultant le portail de l’administration française : www.service-public.fr ou le site de l’administration fiscale : www.impots.gouv.fr
Remarques:
Cette fiscalité et la différence de traitement avec les personnes vivant en France posent plusieurs questions qui portent principalement sur :
1. les prélèvements sociaux sur les revenus immobiliers (revenus fonciers, plus-values) des non-résidents fiscaux
2. la différence de traitement des non-résidents s’agissant du taux d’imposition des plus-values immobilières
3. la non-déductibilité des charges supportées par les non-résidents
4. la question du statut fiscal de l’habitation unique en France des expatriés (cette habitation est actuellement considérée comme une résidence secondaire).
Grâce au travail de notre association Français du Monde – adfe, des sénateurs, des députés des Français de l’Etranger et des élus à l’Assemblée des Français de l’étranger, des chantiers sont ouverts pour faire évoluer les choses.

Vos conseillers consulaires assurent une permanence à Rome et à Florence afin de répondre à vos questions. Prenez contact avec nous si vous souhaitez nous faire part de vos difficultés ou de vos interrogations sur le sujet.